(données de 2006-2009)

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Annexe 2

Carte de la qualité des eaux du bassin de la Gette + commentaires

A retenir :

- La lecture de la carte des résultats montre que la Grande Gette  présente une qualité moyenne (à l’exception de son tronçon amont situé sur Perwez), alors que la Petite Gette présente une qualité médiocre (à  l’exception de son tronçon amont situé sur Ramillies).

- Les valeurs brutes de l’IPO confirment que la qualité de la Grande Gette s’améliore d’amont vers l’aval, au contraire de la Petite Gette dont la qualité se dégrade d’amont vers l’aval.

- L’état de la Grande Gette est à mettre en parallèle avec l’infrastructure d’assainissement mise en place: la vallée aval est assainie grâce à la station d’épuration de Jodoigne (Zétrud-Lumay).

- Quant à la Petite Gette, aucune station d’épuration n’est encore en service tout au long de son parcours : les eaux usées des agglomérations de Ramillies, Folx-les-Caves, Jauche, Orp-le-Grand, Linsmeau et Hélécine se déversent encore dans le cours d’eau.

- Les principaux affluents de la Grande Gette sont soit de qualité moyenne (l’Orbais, la Jauchelette et le Schoorbroekbeek), soit de qualité médiocre (le Thorembais et le Ri St-Jean).

- Les principaux affluents de la Petite Gette sont de qualité médiocre (Ruisseau Henrifontaine, Ruisseau de Piétrain + Herbais). Seuls deux sous-affluents présentent une qualité moyenne : le Picaumont et l’Absoule/Wansin. 

Positif :

- Trois petits cours d’eau affluents de la Grande Gette à Jodoigne présentent une qualité “remarquable” en comparaison avec le reste du réseau hydrographique : ils sont de bonne qualité, car ils ne réceptionnent pas d’eaux usées. Il s’agit des Ruisseaux des Trois Fontaines, du Brocuy et des Bronnes. Ces petits cours d’eau méritent donc de faire l’objet d’une attention toute particulière.

Négatif :

- Les cours d’eau les plus dégradés sont tous situés dans le bassin de la Petite Gette: le Ruisseau du Village et le Gollard (dans sa partie amont), le Chapeauveau et la Seype,  le Ruisseau de Racour et la Bacquelaine, le Ry des Corées et le Poucet (dans sa partie amont).

- Pour le bassin de la Grande Gette, ce sont les Ruisseaux de Gobertange et d’Hussompont qui sont les plus dégradés.

- L’impact de la station d’épuration de Perwez ne semble pas répondre à l’attente puisque la Grande Gette est de qualité médiocre à Perwez. L’explication réside en partie sur le fait que le cours d’eau est voûté dans la traversée de l’agglomération.

Perspectives :

- Les travaux d’assainissement (pose de collecteurs et construction de stations d’épuration) sont en cours dans la vallée de la Petite Gette à Orp-le-Grand et à Hélécine, ce qui laisse entrevoir une amélioration globale de la situation pour ce cours d’eau dans les années à venir.

- Il en est de même pour ce qui concerne la partie centrale de la vallée de la Grande Gette, puisque le collecteur d’eaux usées qui  aboutit à la station  de Jodoigne (Zétrud-Lumay) remonte depuis peu jusque Glimes, en passant par Jodoigne-Souveraine et Jauchelette.

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Annexe 3

Qualité physico-chimique des eaux: indice de pollution organique (IPO)

L’indice de pollution organique (IPO) donne une indication de l’état du cours d’eau à un moment donné, celui de la prise d’échantillonnage d’eau. L’indice est calculé en laboratoire, à partir de la mesure de différents paramètres physico-chimiques dont la teneur varie avec le niveau de pollution de l’eau. Les analyses IPO sont réalisées par la Province du Brabant wallon (Centre provincial de l’Agriculture et de la Ruralité de La Hulpe).

• Méthodologie :

- L’analyse physico-chimique est révélatrice à condition de ne pas s’en tenir à des échantillonnages trop ponctuels dans le temps. C’est pourquoi 3 prélèvements sont effectués par an et par station.

- La valeur de l’indice IPO varie de 1 à 5, avec un code couleur (5 correspond à la qualité la meilleure).

- L’indice IPO est calculé en intégrant les concentrations de 3 paramètres résultant des pollutions organiques (l’azote ammoniacal/NH4+, les nitrites/NO2- et les orthophosphates (PO43-) et de 1 paramètre synthétique (la demande biochimique en oxygène/DBO5). L’indice permet donc de rendre compte de manière synthétique de la pollution organique existante aux points de prélèvement.

- Outre les 4 paramètres nécessaires pour le calcul de l’indice IPO, sont aussi mesurés: la température de l’eau, le pH, la DCO (demande chimique en oxygène), la conductivité, l’azote Kjeldhal et l’oxygène dissous.

- Le paramètre de la DCO est mesuré par l’Intercommunale du Brabant wallon (Laboratoire d’analyses de la station d’épuration de Basse-Wavre).

Annexe  4

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Evolution de la qualité des cours d’eau du bassin de la Dyle dans le temps

Le réseau de mesure de la qualité des cours d’eau coordonné par le Contrat de rivière a notamment pour objectif de mesurer l’évolution de la situation dans le temps, en comparant les résultats obtenus entre deux campagnes d’analyses.

Il est en effet utile de pouvoir évaluer les effets bénéfiques des infrastructures d’assainissement mises en place progressivement dans le bassin de la Dyle.

• Méthodologie :

- Le Contrat de rivière a effectué deux couvertures complètes du bassin de la Dyle à 6 années d’intervalle (1er passage entre 2001 et 2003, 2nd passage entre 2006 et 2009).

- le Service public de Wallonie gère aussi un réseau d’analyse de la qualité des cours d’eau : 3 stations réparties sur la Dyle (depuis 1996, avec une douzaine d’échantillonnages par an et par station). Ce réseau mesure de nombreux paramètres, dont ceux permettant de calculer l’indice de qualité physico-chimique IPO. Pour ces 3 mêmes stations, l’indice IPS est aussi calculé (depuis 2005, avec deux échantillonnages par an et par station). Enfin, la Région wallonne gère aussi un réseau d’analyses biologiques IBGN : 13 stations sur les principaux cours d’eau du bassin de la Dyle (la majorité d’entre elles depuis 1995, avec un échantillonnage tous les 3 à 4 ans).

  A retenir :

- Pour la majorité des cours d’eau, on ne mesure pas d’évolution significative de qualité, entre deux campagnes d’échantillonnage effectuées à 6 années d’intervalle par le Contrat de rivière.

- Sur certains cours d’eau, avec l’aide des deux indices IPO et IPS, on note tout au plus une légère tendance à l’amélioration (ex. : la Thyle). Sur d’autres, on constate une légère tendance à la dégradation (ex. : le Nil). Ces tendances sont difficiles à interpréter, car le facteur climatique (variation des débits d’une campagne à l’autre) a pu interférer sur les résultats.

- Par contre, une tendance plus nette à l’amélioration de la qualité des cours d’eau a pu être mesurée pour les cours d’eau concernés par la mise en service d’une station d’épuration (cfr ci-dessous).

  Positif :

- Pour la partie amont de la vallée de la Dyle (depuis sa source à Houtain-le-Mont jusque l’entrée de Bousval), on constate une tendance à l’amélioration via l’indice IPO entre 2001 et 2006. Cette amélioration est visible tout au long des agglomérations dont les eaux usées sont dorénavant traitées à la station d’épuration IBW de Genappe/Ways, mise en service en 2001. En aval de Bousval, les différences s’estompent car les égouts de la localité se déversent toujours dans le cours d’eau.

- Pour la vallée du Train (entre Gistoux et Archennes), on constate aussi une tendance à l’amélioration entre 2002 et 2007 au travers des résultats de l’indice IPS. Cette amélioration est visible tout au long des agglomérations dont les eaux usées sont traitées à la station IBW de Grez-Doiceau, mise en service en 2006.

- Pour la vallée de l’Argentine, le graphique illustre les effets bénéfiques de la remise en service, en 1997, de la station d’épuration IBW de Waterloo, au travers des résultats de l’indice IB (version simplifiée de l’indice IBGN). La qualité du cours d’eau s’est améliorée sur tout son parcours, entre 1996 et 1998 (source des données : Groupe Contrat de rivière Argentine à La Hulpe).

- Pour l’ensemble la vallée de la Dyle, le graphique illustre l’amélioration globale de la qualité des eaux de la Dyle (indice IPO), entre 1996 et 2007. La multiplicité des échantillonnages prélevés à hauteur des trois stations d’analyse du réseau de la Région wallonne (Bousval, Limal et Pécrot/ Huldenberg) permet de tirer des conclusions fiables sur le plan statistique (source des données : Service public de Wallonie).

  Perspectives :

- Le réseau de mesure du Contrat de rivière peut compléter utilement le réseau de surveillance de la qualité des cours d’eau mis en place par la Région wallonne pour la mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau.

- Dans cette optique, il faut envisager une adaptation du réseau de mesure du contrat de rivière afin qu’il soit davantage en adéquation et en complémentarité avec le réseau de mesure de la Région wallonne.

Annexe 5

Analyses 2010 dans le bassin de la Grande Gette