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Opération Points noirs saisonniers | Contrat de rivière Dyle-Gette

Opération Points noirs saisonniers

« déchets verts et pulvérisations d’herbicides »

Depuis ce printemps, l’inventaire 2014-2015 des Points Noirs du CRDG est disponible.

On y dénombre pas moins de 537 dépôts de déchets verts et 36 lieux de pulvérisation des berges et rives par herbicide.

La réalité est encore bien loin car l’inventaire datant de cet hiver ne fait que gonfler en cette saison où les tontes de pelouse et les pulvérisations vont bon train ... malgré les diverses interdictions.

Pour la carte d'inventaire 2014-2015 des points noirs

berge-herbicides berge decomposition tonte-pelouse

Berge pulvérisée

Berge en état de décomposisition

Tontes de pelouse

Concernant les déchets verts :

En ce début d’été,  on se plaît à prendre soin des jardins avec sa cohorte de gestes d’entretien : la taille des haies et des arbustes, la tonte des pelouses…tous ces déchets « biodégradables » verts déposés au bord des cours d’eau deviennent de méchants points noirs. Quelques recommandations pour faire la chasse aux déchets verts mal placés et acquérir de bonnes pratiques environnementales.

Déposés aux abords des rivières, sur les berges, les déchets verts sont néfastes car ils

  • étouffent la végétation naturelle des bergesfavorisent l’apparition de plantes indésirables (orties, liserons...) qui se nourrissent des matières végétales en décomposition
  • entraînent une pollution de l’eau par l’écoulement des jus de décomposition
  • menacent la stabilité des berges en rendant le sol plus vulnérable à l’érosion 
  • empêchent le bon écoulement des eaux en formant des mini-barrages propices aux inondations

D’autres solutions existent pour le riverain.

Le Contrat de rivière Dyle-Gette et les communes proposent de «nouvelles» habitudes de gestion de ce type de déchets privés. Des pratiques simples, que chacun peut adopter chez lui et dans sa commune.

Quelques gestes utiles pour tous :

  • entreposer ces déchets à bonne distance du cours d’eau (à au moins 5 mètres au-delà de la crête de berge, voir les divers règlements communaux)
  • s’assurer que leur décomposition ne soit plus nocive pour la berge et le cours d’eau
  • au besoin, les déposer régulièrement au parc à conteneurs le plus proche
  • procéder au nettoyage des dépôts de déchets qui se seraient accumulés depuis plusieurs années trop près de la berge au fond de votre jardin ou de votre propriété
  • consulter un guide composteur
  • laisser se développer la nature spontanément au bout du jardin

Grâce à ces nouvelles habitudes, le riverain aura le plaisir de voir revenir peu à peu les plantes caractéristiques des berges (baldingère, reine-des-prés, iris des marais…), ainsi que la faune qui leur est liée (libellules…). 

berge-envahie berge-fleurie

Berge envahie par les orties

Berge fleurie

Concernant les pulvérisations d’herbicide :

Pour répondre aux exigences européennes quant aux aspects de santé publique et protection de l’environnement, depuis le 1er juin 2014, toutes les communes de Wallonie sont tenues de réduire, voire de ne plus utiliser du tout de produits phytopharmaceutiques (comme les herbicides) pour le 31 mai 2019 (= objectif « Zero Phyto » en Wallonie). Ce plan de réduction sera jalonné par une série d’interdictions à respecter dans le temps. Plus aucun trottoir, allée ou talus bordé par un caniveau, un filet d’eau ou un cours d’eau ne peuvent d’ores et déjà être pulvérisés avec des herbicides ou autres produits phytopharmaceutiques.

Ces changements de pratiques émergent donc dans le chef des communes et du citoyen riverain. Ce dernier doit respecter l’interdiction de l’utilisation d’herbicides imposée à la commune pour assurer l’entretien des  « zones tampons ».

Pour accéder au Schéma des zones interdites à la pulvérisation
Pour accéder au Folder RW

Méthodes alternatives recommandées :

  • le désherbage mécanique: le long des berges, seul un fauchage à "l’huile de bras" remplace le recours aux herbicides.
  • le désherbage thermique: à l’aide d’un chalumeau ou d‘eau bouillante. Plusieurs passages épuiseront les plantes indésirables
  • le paillage (déchets de taille broyés, paillettes de lin…) ou les plantes couvre-sol pour nettoyer vos bordures, plantations, trottoirs, ... (lierres), ont un rôle préventif et se trouvent facilement en jardinerie.
  • les produits écologiques : certains sont fait à base d’acides gras organiques qui ont un effet herbicide total naturel (mais ces produits ne peuvent pas être utilisés dans les «zones tampons» !).

Opération «Points noirs saisonniers» du CRDG en 2015

Outre l’inventaire des points noirs réalisé par le CRDG, nous avons pris plusieurs initiatives en cette année 2015 envers les pouvoirs publics et les citoyens pour «appuyer sur le clou» et tenter d’enrayer ces pratiques encore trop fréquentes dans notre bassin Dyle-Gette.

  1. Chaque commune a reçu l’inventaire de terrain du CRDG afin d’agir au plus vite auprès des riverains concernés pour faire interrompre ces pratiques dommageables pour l’environnement.
    En effet au fil de la saison, les dépôts risquent de gonfler et les pulvérisations se multiplier si l’autorité communale n’intervient pas.
    Il revient à l’autorité communale de choisir la formule de prise de contact la plus appropriée avec les riverains concernés : courrier nominatif, courrier toute-boîte, avertissement, verbalisation, autres, …
    Cette plus grande réactivité de la part des communes est indispensable pour résoudre de façon efficace ces points noirs dits «saisonniers».

  2. L’envoi de 2 articles «Déchets verts» et «pulvérisation» pour insertion dans les bulletins communaux et associatifs a été transmis aux 23 communes et aux associations partenaires du CRDG.
    La majorité des communes les ont accueillis très favorablement. La thématique des déchets verts a eu la «cote», soit 80 % des articles destinés aux déchets verts prendront part dans les prochains bulletins de liaisons ou sur les sites des divers partenaires du CRDG. L’article destiné aux pesticides a eu moins de succès en raison du thème déjà largement abordé auparavant. La plupart des articles qui n’ont pas pu paraître par manque de place seront mis en ligne et/ou paraîtront ultérieurement.

  3. Une enquête collective sur la gestion des déchets verts a été menée auprès des communes. 50% des communes y ont répondu (mars 2015). Il en ressort que la collecte de déchets verts et de branchages à domicile est fortement réglementée avec des conditions d’accès spécifiques et des tarifs très divergents suivant les communes. Quant au service de broyage à domicile, il se fait assez rare. Ces différents services sont extrêmement couteux et énergivores. Pour ces dernières raisons, plusieurs communes ont déjà abandonné ce type de service.Il est envisageable de passer au compostage de quartier avec l’aide de guides composteurs ou encore de mettre en place un système de prime au mulshing, … mais il reste fort à faire en la matière.

  4. Une action locale sur la Commune d’Hélécine : En 2015, la Commune d’Hélécine a pris une part active dans l’inventaire de terrain du CRDG via la participation de l’agent constatateur, Frédéric Ninane ainsi qu’une prise de contact avec des riverains. Propos de Frédéric Ninane : «Cette année, la commune de Hélécine a pris une part active dans l’inventaire de terrain du CRDG en y participant via son agent constatateur des infractions environnementales. Concernant les dépôts de déchets verts recensés, nous invitons les riverains concernés à les retirer. Nous privilégions la sensibilisation via un avertissement et la distribution des fiches info du CRDG. Sans réactions, un procès-verbal est dressé en plus de l’obligation de retrait du dépôt. Les riverains réagissent souvent positivement à l’avertissement. La législation concernant les pesticides étant nouvelle, nous privilégions au maximum le contact personnel pour expliquer les nouvelles règles en vigueur car nous savons que ce n’est pas facile de changer ses pratiques du jour au lendemain. Le service technique communal est d’ailleurs confronté à la même problématique et doit revoir profondément son mode de fonctionnement tant en terme de pratique que d’organisation».
    C’est ainsi qu’en bordure de la Seype et d’un de ses affluent qu’un point presse a été organisé le 29 juin par le CRDG. Ce cours d’eau n’est pas épargné, dès sa source vous pouvez constater des feux, dépôts de déchets verts et organiques, une allée pulvérisée, ….
    Les riverains concernés ont pris part à cet évènement ainsi que de nombreux journalistes afin de relater ces incivilités environnementales.

  5. Concernant la législation, la Province du Brabant wallon a proposé à toutes les communes l’harmonisation des règlements communaux sur la délinquance environnementale y compris la nouvelle législation en matière de produits phytopharmaceutique.

  6. De nombreuses communes ont sollicité l’intervention de la Province du Brabant wallon afin d’obtenir un subside à l’achat de machine à désherber.

Espérons que les riverains investiront également dans du matériel alternatif afin de protéger non seulement notre environnement mais avant tout leur santé !

Mis à jour (Mardi, 28 Juillet 2015 08:32)

 
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