Le contexte

Depuis quelques années, de nouvelles plantes exotiques fleurissent dans nos paysages. Trois espèces sont déjà très répandues, elles ont pour nom : berce du Caucase, renouée du Japon (et assimilées) et balsamine de l'Himalaya. Ces plantes sont occupées à proliférer le long de nos cours d'eau et voiries.
A l'instar de toutes espèces exotiques, ces nouvelles venues se sont particulièrement bien adaptées aux conditions de notre région (sol, climat), ce qui leur permet maintenant de se multiplier. D'un point de vue environnemental, elles commencent à poser de nombreux problèmes. Par exemple, ces plantes, très mellifères, sont attractives pour les insectes qui risquent de délaisser les autres plantes locales et de ne plus en assurer la pollinisation. Si vous ajoutez à cela leur forte tendance à prendre la place des plantes indigènes en monopolisant les ressources nécessaires à la croissance, une capacité à modifier les caractéristiques du sol pour leur seule convenance, une très forte capacité de dispersion et pour certaines, un risque notable pour la santé humaine (berce du Caucase), vous comprendrez aisément qu'il devient urgent d'agir.

Quelles sont les actions en cours ?

Avant toute action de gestion à grande échelle, une première étape de localisation est nécessaire et primordiale. Dans ce cadre, cet été pendant la saison de floraison (fin juin - fin septembre), les Contrats de rivière Dyle et Gette ont organisé et coordonné un inventaire pour cibler les zones envahies le long de l'entièreté des cours d'eau des deux bassins versants. Les communes et les associations partenaires ont été sollicitées pour participer à cet inventaire, actuellement en cours de finalisation.